À propos MegaETH (Pre-Market) (MEGA)

Qu’est-ce que MegaETH au juste ?

MegaETH est une blockchain Layer 2 construite sur Ethereum, pensée pour fonctionner en temps réel. Compatible avec l’EVM, elle vise plus de 100 000 transactions par seconde avec une latence inférieure à une milliseconde. Son testnet public, lancé en mars 2025, a déjà atteint des blocs de 10 ms. En clair, c’est le “moteur haute vitesse” d’Ethereum, alliant performance Web2 et sécurité crypto.

Comment MegaETH parvient-elle à cette vitesse ?

Tout repose sur son architecture. MegaETH sépare les rôles entre sequencers, provers et full nodes pour éviter les goulots d’étranglement. EigenDA assure la disponibilité des données avec une capacité environ 800 fois supérieure à celle d’Ethereum. Ambitieux ? Oui, mais déjà testé. Ici, “blockchain en temps réel” n’est pas un slogan, mais une réalité technique.

Que sait-on du token MEGA ?

Pas grand-chose, volontairement. On sait que 5 % de l’offre totale sera allouée aux détenteurs de NFT “The Fluffle” : 50 % débloqués au TGE, le reste en vesting linéaire sur 6 mois. Les parts de l’équipe et du trésor n’ont pas été rendues publiques. Stratégie classique : d’abord la technologie, ensuite la tokenomics.

Qui a investi dans MegaETH ?

Le tour de table est impressionnant. MegaETH a levé environ 57 millions USD : 20 M en juin 2024 (dirigé par Dragonfly Capital, avec Vitalik Buterin, Cobie, Figment, Robot Ventures, Big Brain Holdings, etc.), 10 M supplémentaires en décembre 2024 via la vente communautaire Echo, et environ 27,7 M en février 2025 lors de la vente NFT “The Fluffle”. Un mélange rare entre capital-risque et communauté.

Que représente “The Fluffle” ?

Pas juste des NFT jolis. Chaque NFT soulbound coûtait 1 ETH et donnait droit à 5 % de l’offre totale de MEGA. La moitié débloquée au TGE, l’autre sur 6 mois. La collection a ensuite été réduite de 10 000 à 5 000 NFT. Certains y voient un “airdrop utilitaire”, d’autres un “ICO communautaire”. Dans tous les cas, le pouvoir revient aux vrais utilisateurs.

Le token est-il déjà coté ?

Pas encore. MegaETH est encore en phase pre-mainnet, le TGE est prévu pour le 4ᵉ trimestre 2025. Prochaine étape : la vente publique sur Sonar (inscriptions du 15 au 27 octobre), paiement en USDT, format d’enchère anglaise et réduction de 10 % pour un lock d’un an. Après le TGE, on s’attend à voir les paires MEGA/USDT, MEGA/ETH et MEGA/USDm sur les CEX et DEX.

Que peut faire la communauté dès maintenant ?

Tester. Le testnet public est ouvert aux développeurs et utilisateurs, avec la possibilité d’obtenir des airdrops futurs. Si vous avez manqué Fluffle ou Echo, la vente sur Sonar est probablement la dernière porte d’entrée. Aux États-Unis, les participants doivent être investisseurs accrédités et accepter un lock de 12 mois.

Quelle est la suite de la feuille de route ?

Le Q4 2025 marquera une étape clé : lancement du mainnet, TGE et premières fonctions de gouvernance. Ensuite, décentralisation des sequencers, intégration ZK pour atteindre des blocs de 1 ms, et expansion de l’écosystème MegaMafia (DeFi, jeux, IA, paiements). Si tout se passe bien, MegaETH deviendra la couche d’exécution temps réel d’Ethereum.

Quels sont les principaux risques ?

Quelques-uns. Un seul sequencer implique un risque de centralisation. La dépendance à EigenDA crée un risque de données. La tokenomics reste opaque. La concurrence — Arbitrum, Optimism, Monad, Hyperliquid — est féroce. Mais MegaETH possède un atout rare : la confiance et une vision claire. Reste à voir si cela suffira pour soutenir une économie fondée sur l’usd/usdt.