À propos XRP (XRP)

Qu’est-ce que le XRP et pourquoi existe-t-il encore ?

Le XRP est là depuis plus longtemps qu’on ne le pense. Ripple Labs l’a lancé en 2012 pour accélérer les transferts d’argent — pas pour le buzz, mais pour la rapidité. Le XRP Ledger ne repose pas sur le minage : il valide les transactions en quelques secondes grâce à un consensus léger. Rapide, peu coûteux, conçu pour les banques qui ne veulent plus attendre trois jours pour un virement. On peut dire que c’est l’une des premières crypto conçues pour un usage réel.

Comment l’offre de XRP est-elle répartie ?

Tout a été émis dès le départ : 100 milliards de jetons. Environ 55 % sont en escrow, 25 % appartiennent à Ripple Labs, et les 20 % restants ont été attribués aux fondateurs. Chaque transaction brûle une fraction infime de XRP. Ce n’est pas énorme, mais sur la durée, l’offre diminue lentement. Pas de minage, pas d’inflation — juste un stock qui se réduit avec l’activité du réseau.

Pourquoi Ripple a-t-il bloqué des jetons en escrow ?

En 2017, Ripple a verrouillé 55 milliards de XRP dans des contrats temporels pour apaiser les inquiétudes du marché. Un milliard peut être libéré chaque mois, les montants non utilisés retournent en réserve. Tout est visible sur la blockchain : transparent, automatique, prévisible. Ce n’est pas parfait, mais cela fonctionne depuis des années.

Qui a investi dans Ripple ?

Pas n’importe qui. Entre 2013 et 2019, Ripple a levé environ 290 millions de dollars. Le plus gros tour — 200 M$ (Série C, 2019). Avant cela : 55 M$, puis 28 M$ + 4 M$, et un seed de 3,5 M$. Parmi les investisseurs : Andreessen Horowitz, Pantera Capital, Lightspeed, Blockchain Capital, Google Ventures. Pour l’époque, c’était un tour de table impressionnant.

Le XRP a-t-il eu une ICO ?

Non. Il est né avant la mode des ICO. Tous les jetons existaient dès le lancement, distribués entre Ripple et les fondateurs. Plus tard, des airdrops communautaires — Flare SPARK (2020) et Evernode EVERS (2024) — ont récompensé les détenteurs, sans levée de fonds publique.

À quoi sert réellement le XRP ?

Dans le réseau On-Demand Liquidity, XRP agit comme une devise-pont. Une banque convertit sa monnaie locale en XRP, envoie, et l’autre la reconvertit instantanément. Sur XRPL, il alimente la DEX intégrée et les nouveaux modules AMM. Ce n’est pas une crypto pour “hodler”, mais un jeton qui fait circuler la liquidité.

Où se négocie le XRP ?

Presque partout. Binance, Coinbase et Bitget assurent la majeure partie du volume sur les paires XRP/USDT et XRP/USD. Et pour ceux qui préfèrent le on-chain, la DEX native de XRPL — en service depuis 2012 — reste opérationnelle. Centralisée ou décentralisée, la liquidité ne manque pas.

Quelle est la suite pour XRPL ?

L’accent est mis sur les sidechains et les contrats intelligents. Plus de validateurs, des tests de CBDC au Bhoutan et à Palaos. La XRPL Foundation pousse vers une gouvernance communautaire pendant que Ripple s’aligne sur la réglementation bancaire. Lentement mais sûrement.

Quels sont les principaux risques ?

La régulation, toujours. Même si le jugement américain de 2023 a déclaré que le XRP n’était pas un titre, d’autres pays pensent autrement. Ripple contrôle encore plus de la moitié de l’offre via l’escrow. La liquidité est concentrée sur quelques grandes bourses. Et la concurrence de USDT, USDC et des CBDC ne faiblit pas.

En quoi le XRP diffère-t-il des stablecoins comme USDT ou USDC ?

Les stablecoins suivent le dollar ; le XRP, non. Il fluctue, mais ne dépend d’aucune banque ni réserve. Les stablecoins servent à stocker de la valeur, le XRP sert à la déplacer. Un peu de volatilité contre de la vitesse et une portée mondiale — c’est le compromis qu’il propose.