À propos Zcash (ZEC)

Qu’est-ce que Zcash (ZEC) ?

Zcash est apparu en 2016 avec une idée simple : redonner à la monnaie numérique une vraie confidentialité. Construit à partir du code de Bitcoin, il offre une option que peu d’autres ont — celle de choisir entre une transaction publique ou privée. Grâce à la technologie zk-SNARKs, il est possible de prouver qu’une transaction est valide sans révéler ni l’expéditeur, ni le destinataire, ni le montant. En bref, c’est un “Bitcoin en mode privé”.

Comment fonctionne l’offre de ZEC ?

L’offre totale est plafonnée à 21 millions de jetons. Un bloc est créé toutes les 75 secondes avec une récompense actuelle de 1.5625 ZEC, divisée par deux tous les quatre ans. 80% vont aux mineurs, 8% au fonds communautaire et 12% au trésor du projet. Pas d’inflation cachée, pas de création supplémentaire — tout est défini dans le code.

Comment les jetons ZEC sont-ils répartis ?

La distribution reste transparente : 56% pour les salaires des employés, 14% pour le marketing, 10% pour le conseil, 5.72% pour l’équipe, 5% pour les déplacements. Les parts plus petites concernent 3% pour l’audit, 2% pour le logiciel, 1.44% pour la Zcash Foundation, 1.19% pour ECC Strategic, 1.02% pour le Seed round, et 0.63% pour le Venture round. La “Founders’ Reward” s’est achevée en 2020 — plus aucun déblocage programmé.

Qui a financé Zcash au départ ?

Avant son lancement, Zcash a levé 3 millions de dollars : 1 million lors du Seed round (mars 2016, $4.69/ZEC) et 2 millions lors du Venture round (septembre 2016, $15.24/ZEC). Parmi les investisseurs figuraient Pantera Capital, Digital Currency Group, Fenbushi, et des pionniers comme Roger Ver, Fred Ehrsam et Barry Silbert. Ils ont parié sur la confidentialité avant qu’elle ne devienne un argument marketing.

Comment Zcash a-t-il été lancé sans ICO ?

Pas d’ICO, pas de prévente. L’équipe a réalisé la célèbre “Trusted Setup” — une cérémonie cryptographique où six participants ont créé les paramètres de la blockchain avant de détruire leurs clés. Plus tard, Edward Snowden a été révélé comme l’un d’eux. Une histoire entre science, confiance et mythe, typique du monde crypto.

Quelle est la suite pour le projet ?

Le développement de Zcash reste discret mais constant. La mise à jour NU7 introduira les Zcash Shielded Assets (ZSA) — des jetons privés destinés aux applications DeFi. Parallèlement, l’équipe travaille sur le portefeuille Zashi, capable de chiffrer automatiquement les transactions. Peu de marketing, beaucoup d’ingénierie — c’est la marque de fabrique du projet.

Où peut-on échanger et conserver du ZEC ?

ZEC est coté sur les grandes plateformes — Binance, Coinbase, Kraken, MEXC. Les paires principales sont ZEC/USDT, ZEC/USD et ZEC/BTC. Les contrats à terme sont disponibles sur Binance et Bybit avec un levier jusqu’à 25×. Côté stockage, Ledger, Trezor et l’application Zashi sont les options les plus sûres. À noter : la plupart des exchanges ne supportent pas encore les adresses shielded.

Quels sont les principaux risques ?

Le risque majeur vient des régulateurs. L’Union européenne prévoit de restreindre les cryptos axées sur la confidentialité d’ici 2027, et le Japon ou la Corée ont déjà interdit ces actifs. Techniquement, les transactions privées sont plus lourdes et plus lentes. Environ 20% de l’offre seulement utilise le mode privé, mais cette flexibilité — entre transparence et anonymat — reste l’atout du ZEC.

Pourquoi Zcash reste-t-il pertinent aujourd’hui ?

Parce que la confidentialité n’est pas une mode — c’est un droit. Zcash continue son chemin tranquillement, sans promesses creuses, en défendant une vision : celle d’une finance libre et privée. Dans un monde où tout devient traçable, ZEC rappelle une chose essentielle — tout ne doit pas être visible.